Une réunion d’information sur l’état d’avancement du projet d’aménagement hydroélectrique du barrage de Koukoutamba s’est tenue ce jeudi 17 février à Conakry, sous la présidence du Secrétaire Général du Ministère de l’Energie, de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Monsieur Ahmed Sékou Keita, en présence du Haut Commissaire de l’OMVS M. Hamed Diane Semega et de plusieurs cadres du système OMVS.
D’autres participants venus des départements techniques comme l’agriculture, l’énergie et l’environnement mais aussi des acteurs de la société civile intervenant dans le domaine de l’eau et de l’environnement, ont également pris part à la dite rencontre.
Les intervenants ont tous salué cette initiative qui participe à la vulgarisation de ce grand projet structurant de l’OMVS qu’est le barrage de Koukoutamba avec sa puissance installée de près de 300 Mégawatts. Ils ont également rappelé l’impérieuse nécessité de préserver le fleuve Sénégal qui prend sa source en Guinée et qui est aujourd’hui menacé par les phénomènes du changement climatique.
Cette journée d’information et de partage s’est tenue à un moment où l’OMVS s’apprête à célébrer ses 50 ans au mois de mars prochain et prépare le 9ème forum mondial de l’eau prévu du 21 au 26 mars à Dakar, au Sénégal. L’OMVS est aussi nominée au prestigieux prix Nobel de la paix.
Rappelons que le projet de barrage de Koukoutamba et le projet de barrage de Gourbassi font partie d’un vaste programme d’investissements énergétiques initié par l’OMVS et pour lesquels les contrats commerciaux sont déjà signés en vue de la mobilisation de leurs financements et puis leurs réalisations. Le barrage hydroélectrique de Koukoutamba aura une puissance aménageable de 294 MW, son site se trouve sur le fleuve Bafing dans la zone du haut-bassin du fleuve Sénégal.
Le barrage hydroélectrique de Gourbassi quant à lui aura une puissance aménageable de 18MW, mais dont l’objectif principal de cet ouvrage est l’accroissement du taux de régularisation des débits du fleuve Sénégal, de 50% à 75%, pour la relance de la navigation sur le fleuve, ainsi que l’amélioration des activités agricoles et de pêche.
